Le dernier partiel a eu lieu le jeudi 31 juillet. Les trois nuits suivantes ont été bien remplies.
Le soir même, je rejoins mon ami F. et sa copine chez des amis à eux. Me voilà introduite à la soirée d'adieu d'une Australienne. Le rassemblement est presque exclusivement...anglophone ! Je comprends ce qui se passe, mais la drague n'a aucune chance de s'éterniser. Malgré tout, la chance est avec moi au Bière Pong (qui se transforme en shot-de-vodka-pong). Pour comble, F. et I. s'en vont à 23h. Bien décidée à fêter la fin des examens, je reste, sans savoir ce qui m'attends. C'est un jeune Canadien, E., qui retient finalement mon attention : il parle assez d'allemand pour que nous puissons bavarder. Je le suis à une autre soirée dans Prezlauer Berg, où nous retrouvons d'autres Français - qui nous quittent rapidement. Bière en main, nous restons assis dans la nuit, sur le seuil d'une porte, à échanger jusqu'à près de 3h du matin. Une merveilleuse rencontre.
La nuit de vendredi file à la conquête du Sisyphos, le célèbre club.
La nuit de samedi se multiplie. Avec (à ma grande honte) presque une heure de retard, je rejoins d'abord mon amie E. Entre deux averses, la douceur de l'air invite à la promenade. Elle m'entraîne dans un Kreuzberg que je n'avais jamais vu, des rues intimistes derrière le Kanal. Nous dégustons un verre de blanc et un cheese cake. A une heure du matin, je retrouve G. et sa bande. L., une jeune Franco-allemande, nous a tous invité à son before. Arrivée chez elle, la vue coupe le souffle : au quatrième étage, sa terrasse donne directement sur la Spree et l'Oberbaumbrücke. A 3h c'est le signal du départ : direction Le Châlet, un club tout proche, réputé moins sélectif (l'expérience de la veille a laissé des traces). Mais entre les moins de 21 ans, les solidaires et les ensommeillés et la longueur de la queue, notre groupe fond. G. et son amoureux entrent en premier. Je me retrouve seule dans la queue. La videuse demande à un homme devant moi combien ils sont. En répondant "Allein", il est écartée d'office. Vient mon tour. Hors de question d'échouer sans combattre. Pour réponse, je me tourne à moitié en désignant d'un geste vague les Allemands derrière moi. Le culot paye : j'entre avec eux. L'intérieur ressemble fort au Sisyphos : granges en plein air, sable, lampions. Attraction intéressante, un labyrinthe façonné avec des panneaux de tulle blanc ondule dans le faisceau des projecteurs.
Après toutes ces émotions, la journée dimanche s'écoule fort calmement !
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