samedi 14 juin 2014

Die Hochzeit des Figaro

J'emmène C. entendre un opéra, Les Noces de Figaro de Mozart, au Komische Oper. Je maintiens le constat désormais habituel : l'indéniable qualité des voix et de l'orchestre ne rencontre pas de mise en scène à sa hauteur. De menus aménagements du texte original renforcent le comique : le comte n'est plus à la chasse mais au golf, et il démonte désormais la serrure de sa femme avec deux perceuses (deux valant mieux qu'une). Le travail sur les volumes et les "scènes sur la scène" est intéressant pour cette pièce où les personnages se cachent les uns aux autres. En revanche, je ne m'explique pas le tas de peut-être quatre cents pommes au dernier acte, encore moins lorsque Chérubin le polisson vient uriner dessus. Quelques installations sont remarquablement efficace. Ainsi, dans un coin, la Comtesse dicte à Suzanne la lettre par laquelle elle accorde un rendez-vous au Comte. Au centre du plateau, une large colonne de bois tourne sur elle-même, et l'ombre géante du Comte y est projetée. De manière générale, le traitement de la lumière est nuancé et évocateur, supprimant quasiment tout élément de décors.

Reste que les 3h30 ont été un peu longues...

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