La Tanzfabrik a reçu une seconde visite hier pour tester le cours de contemporain. Evidemment G. et moi étions en retard, pour un cours au quatrième étage de l'arrière bâtiment. En récompense nous nous sommes changées dans la cage d'escalier, mal chauffée qui plus est...bref. Le prof est un Asiatique anglophone qui, avec sa barbichette tressée, me fait irrésistiblement penser à un vieux sage "yogiste". Il mitonne des enchaînements au sol très mobiles. Renforcement musculaire et étirements sont subtilement intégrés. Ils passent pour ainsi dire inaperçus, tant on travaille le lié, le glissé, le fondu. Je me prends immédiatement au jeu, oubliant les réflexes du classique.
Autre attrait du cours, les élèves sont détendus. Un tiers de garçons, un tiers de tatoué.e.s, soit le comble du non-conventionnel dans une école de danse parisienne ! Nous faisons la connaissance d'O., jeune Français installé ici. Le froid ne poussant pas à bavasser indéfiniment sur le seuil, rdv pris la semaine prochaine, même heure, même cours !
Mais je n'ai décidément pas l'habitude de ces nouveaux appuis... Je finis le cours complètement épuisée. Et ce matin de belles courbatures m'attendent, y compris des muscles qui n'y sont d'ordinaire pas sujets. Pour reprendre une formule convenue, "c'est que j'ai bien travaillé" !
vendredi 31 janvier 2014
Poussette d'hiver
Repérée dans le coin à poussettes de mon hall d'immeuble :
Eh oui : la mère allemande compte une luge en bois dans ses accessoires de puériculture. Pour peu que la neige dépasse 10 cm d'épaisseur, le bébé, qui n'a parfois pas un an, est assis sur la luge. Une manière tellement plus poétique de promener les petits !
Eh oui : la mère allemande compte une luge en bois dans ses accessoires de puériculture. Pour peu que la neige dépasse 10 cm d'épaisseur, le bébé, qui n'a parfois pas un an, est assis sur la luge. Une manière tellement plus poétique de promener les petits !
mardi 28 janvier 2014
"L'usine à danse"
A deux rues de chez moi (i.e. à 15mn à pied) se tient la Tanzfabrik, une école de danse. Frétillante à l'idée de retrouver enfin mes chaussons et une barre, je m'y rends hier soir. Comment souvent à Berlin, l'entrée se dissimule au fond d'une deuxième arrière-cour, au premier étage d'un immeuble d'abord peu amène. Mais il ne faut pas se fier aux premières impressions. Première agréable surprise : le cours d'essai coûte 6 euros, à comparer avec les 20 de mon centre parisien. Le prof est un métis anglais, au très beau lever de jambe. Il parle allemand approximativement, le saupoudre du vocabulaire français propre à la danse, le tout avec son accent anglais - anglais auquel il revient volontiers. Je n'ai pas tout compris, mais pas besoin d'être trilingue pour reconnaître une arabesque ! La touche purement berlinoise de cette classe de ballet est assurée par les rastas du pianiste. Les variations du milieu me plaisent. J'ai clairement des difficultés à me les mettre dans les jambes, mais elles sont vives et dansantes. Après deux mois d'arrêt mon grand écart grince un peu, mais quelque chose me dit qu'il sera bientôt de retour. J'achève le cours pleine d'énergie et d'excellente humeur. Cette Tanzfabrik peut se targuer d'une habituée supplémentaire !
lundi 27 janvier 2014
Café sur glace
Ma logeuse m'a emmenée hier découvrir son café préféré. Il s'agit d'une petite péniche sagement amarrée au bord de son canal. La rive, un lieu prisé des joggers et des poussettes quand les températures sont plus clémentes, disparaît sous la neige. Le canal a gelé la nuit précédente, si bien qu'on ne voit plus la frontière entre l'eau et la terre.
A l'intérieur (et sur le ponton à partir du printemps), c'est un café-restaurant d'habitués. Les tables longent les fenêtres, au ras de l'eau. Au centre, chose difficilement concevable en France, les enfants - tous très blonds ! - jouent librement. Des ballons gonflés à l'azote montent au plafond, pour leur plus grande joie. L'ambiance est très chaleureuse et conviviale, gemütlich comme ils disent. Ici, quand un bébé joufflu commence à pleurer, personne ne grince des dents. Une maman lange son tout-petit à même la banquette sans susciter le moindre étonnement. En France, on apprécie les enfants sages, "bien élevé" veut dire "immobile et silencieux". Et pourtant, le niveau sonore n'est pas plus élevé. Un endroit où l'on se sent spontanément chez soi.
Ils servent aussi des brunchs copieux, sous la forme d'un buffet garni qui m'a l'air fort appétissant. Papa, Maman, une table est réservée pour nous dimanche prochain !
A l'intérieur (et sur le ponton à partir du printemps), c'est un café-restaurant d'habitués. Les tables longent les fenêtres, au ras de l'eau. Au centre, chose difficilement concevable en France, les enfants - tous très blonds ! - jouent librement. Des ballons gonflés à l'azote montent au plafond, pour leur plus grande joie. L'ambiance est très chaleureuse et conviviale, gemütlich comme ils disent. Ici, quand un bébé joufflu commence à pleurer, personne ne grince des dents. Une maman lange son tout-petit à même la banquette sans susciter le moindre étonnement. En France, on apprécie les enfants sages, "bien élevé" veut dire "immobile et silencieux". Et pourtant, le niveau sonore n'est pas plus élevé. Un endroit où l'on se sent spontanément chez soi.
Ils servent aussi des brunchs copieux, sous la forme d'un buffet garni qui m'a l'air fort appétissant. Papa, Maman, une table est réservée pour nous dimanche prochain !
dimanche 26 janvier 2014
Soirée reggae undergrund
La décidément infatigable G. me convainc de ressortir hier soir, malgré nos heures dans l'île des musées et surtout malgré les -20°C. Nous suivons une de ses coloc' dans ce qui est, je crois, typiquement une soirée berlinoise. Au fond d'une arrière-cour de Prezlauer Berg, une cave livre ses secrets aux initiés. Le prix de l'entrée se tire aux dés : 6 c'est gratuit, sinon tu paies le chiffre tiré. Enchantée, je sors un deux. Les murs sont couverts de graffitis. Les lieux sont tenus par une bande de potes, qui parlent, pour ouvrir le bal, de révolution et d'Oranienplatz. On fume à l'intérieur, mes yeux piquent tellement l'air est saturé. Un jeune groupe joue du reggae en live derrière un rideau. Quelques gestes de danse, quelques mots dans l'une ou l'autre langue, et on se laisse gagner par cette atmosphère détendue et idéaliste.
Pergame
Reconstitution d'une chambre assyrienne |
Je viens un peu en dilettante, me disant qu'au Louvre j'avais déjà vu beaucoup de choses. J'ai oublié que l'Antiquité ne se limite pas à l'Egypte, la Grèce et l'Italie romaine. Ici je découvre l'Asie mineure, les actuelles Turquie, Syrie, Jordanie & Co. Le bâtiment a été conçu spécialement pour présenter des pièces de quelque envergure. Et en effet, des façades entières de temple et de palais ont été transportées et remontées. L'effet est saisissant : on a le sentiment de se promener au milieu des ruines. Le cadre artificiel du musée se fait oublier, laissant place à une flânerie hors du temps.
Un temple grec |
Forteresse de Babylone |
L'esthétique est assez différente de ce que je connaissais. Mais j'apprécie la rencontre avec cet art plus oriental.
samedi 25 janvier 2014
L'Île des musées
Le ciel est d'un bleu resplendissant ce matin, un appel à promener l'appareil photo. Bravant les températures polaires (-13°C !), nous décidons d'une promenade sur une île de la Spree, une Museumsinsel qui porte bien son nom. C'est le plus vieux quartier de Berlin. Il n'en reste aucune trace aujourd'hui, mais c'est là qu'a poussé un petit village au XIIIème siècle. Dans la partie sud de l'île, quelques vieilles pierres se dressent au milieu des barres d'immeubles.
On arrive très vite devant le Berliner Dom, la cathédrale de Berlin. L'île, comme toute la ville, est encore un immense chantier permanent.
L'intérieur, très clair, est décoré dans un goût baroque sans grand intérêt. En revanche, on peut monter en haut de la Kuppel, et la vue est amusante.
La crypte est assez émouvante. Les cercueils de la dynastie des Hohenzollern s'y s'alignent, d'aspect différent selon les siècles. Mais la solennité de la mort est contrebalancée par le côté très familial de cette réunion. Les souverains régnants sont accompagnés de leurs femmes et enfants. De tout petits cercueils se mêlent aux autres. Même les bébés n'ont pas été oubliés, jusqu'aux Namenlos, ces petits princes et princesses restés sans prénom car décédés le jour même de leur naissance. Deux petits cercueils couchés côte à côte sont particulièrement touchants : des jumeaux, un garçon et une fille, morts l'un à six jours et l'autre à deux mois. On se sent davantage dans un caveau de famille, avec ses puissants et ses oubliés, que dans un reposoir de têtes couronnées...et le sous-sol y gagne son humanité.
En bonus et pour le fun, parce qu'il dépare cet endroit impeccablement entretenu "à l'allemande", le cercueil troué et cabossé du rebelle éternel :
On arrive très vite devant le Berliner Dom, la cathédrale de Berlin. L'île, comme toute la ville, est encore un immense chantier permanent.
L'intérieur, très clair, est décoré dans un goût baroque sans grand intérêt. En revanche, on peut monter en haut de la Kuppel, et la vue est amusante.
La crypte est assez émouvante. Les cercueils de la dynastie des Hohenzollern s'y s'alignent, d'aspect différent selon les siècles. Mais la solennité de la mort est contrebalancée par le côté très familial de cette réunion. Les souverains régnants sont accompagnés de leurs femmes et enfants. De tout petits cercueils se mêlent aux autres. Même les bébés n'ont pas été oubliés, jusqu'aux Namenlos, ces petits princes et princesses restés sans prénom car décédés le jour même de leur naissance. Deux petits cercueils couchés côte à côte sont particulièrement touchants : des jumeaux, un garçon et une fille, morts l'un à six jours et l'autre à deux mois. On se sent davantage dans un caveau de famille, avec ses puissants et ses oubliés, que dans un reposoir de têtes couronnées...et le sous-sol y gagne son humanité.
En bonus et pour le fun, parce qu'il dépare cet endroit impeccablement entretenu "à l'allemande", le cercueil troué et cabossé du rebelle éternel :
vendredi 24 janvier 2014
Vodka-rhubarbe
Hier soir j'ai retrouvé une amie de lycée. De retour pour quelques jours à Berlin, elle qui y a vécu six mois en début d'année, elle a réuni ses amis franco-berlinois dans un bar karaoké : le Monster Karaoké, en face du U-Bahn Warschauerstrasse.
Enfin un concept de karaoké pas plouc : une cabine insonorisée juste pour nous ! De quoi s'égosiller sans honte sur des chansons qu'on a vraiment choisies. Edith Piaf et Joe Dassin chauffent nos gosiers. On cherche des francophones contemporains, Indochine, Calogero, mais la base de données ne les connaît pas (aaargh). Retour aux fondamentaux, les tubes anglo-saxons défilent : Madonna, Rihanna, et d'autres dont j'ignore le nom. Même Gangnam-Style y passe, et le coréen à toute vitesse, c'est un pari ! Je chante du yaourt (car mon anglais est un yaourt) tout en admirant l'admirable accent des autres. En plus c'est du yaourt que je chante faux, mais je m'amuse car les rythmes sont connus. Et je commande un peu au hasard un doux breuvage au bar, expérience qui se révèle excellente initiative, j'ai cité la vodka-rhubarbe. Élégant dans sa couleur rose orangé, légèrement pétillant, plus sucré qu'un morceau de sucre, ce nectar au goût fruité, à la petite note acide, se boit avec délectation. J'en recommanderai !
Enfin un concept de karaoké pas plouc : une cabine insonorisée juste pour nous ! De quoi s'égosiller sans honte sur des chansons qu'on a vraiment choisies. Edith Piaf et Joe Dassin chauffent nos gosiers. On cherche des francophones contemporains, Indochine, Calogero, mais la base de données ne les connaît pas (aaargh). Retour aux fondamentaux, les tubes anglo-saxons défilent : Madonna, Rihanna, et d'autres dont j'ignore le nom. Même Gangnam-Style y passe, et le coréen à toute vitesse, c'est un pari ! Je chante du yaourt (car mon anglais est un yaourt) tout en admirant l'admirable accent des autres. En plus c'est du yaourt que je chante faux, mais je m'amuse car les rythmes sont connus. Et je commande un peu au hasard un doux breuvage au bar, expérience qui se révèle excellente initiative, j'ai cité la vodka-rhubarbe. Élégant dans sa couleur rose orangé, légèrement pétillant, plus sucré qu'un morceau de sucre, ce nectar au goût fruité, à la petite note acide, se boit avec délectation. J'en recommanderai !
mercredi 22 janvier 2014
mardi 21 janvier 2014
Unter den Linden unter dem Schnee
Dit aussi : Berlin blanc
Depuis ce matin, il neige. Il neige tranquillement, sans effort mais sans discontinuer. En France, quelques centimètres de poudreuse signifient effervescence et agitation. Les uns pestent (voiries), les autres rient (âmes d'enfant). En arrivant ce matin, je n'ai pas résisté, j'ai pris notre voisine la Brandenburger Tor en photo :Ici c'est l'indifférence générale. Les trottoirs sont sablés, les chaussées salées, et jusqu'à 80 ans nul ne se sent empêché de rien. Le club running de l'ambassade est parti courir comme à son habitude (par -2°C donc). Les rues peuvent rester enneigées plusieurs semaines d'affilée, me murmure-t-on...
lundi 20 janvier 2014
"Je vous présente la nouvelle stagiaire"
La journée a mal commencé. Mon humeur déjà approximative du matin est contrariée par un équilibre vestimentaire fragile : concilier l'élégance discrète d'un Premier Jour et la grosse laine de l'hiver d'ici. Une bise polaire a verglacé la chaussée, et mon dilemme devient : courir pour se réchauffer vs pas courir pour pas tomber. Puis je me perds en sortant du métro, arrive en retard et suis au désespoir...jusqu'à ce qu'on me dise que ma maître de stage n'est pas encore arrivée (soupir).
Au quatrième étage s'étend "mon" service. De longs couloirs, un sol gris, des murs blancs, des portes coupe-feu intempestives et des bureaux qui se ressemblent tous, me désorientent passablement ! Mais je repère des stagiaires derrière toutes les portes ou presque. Ce sont autant de festifs partenaires potentiels, impossible de ne pas se réjouir ! On m'attribue le bureau "tout au fond avec les garçons". Deux gars seulement pour une quinzaine de demoiselles...et c'est moi qui suis en première ligne, me voilà ravie !
Grain de sable : mon ordinateur n'est pas prêt (on attend "la réponse de Paris", sic), donc pas d'adresse mail, pas d'accès aux fichiers partagés. M'échoit donc...le classement par ordre alphabétique de la bibliothèque. Intellectuellement accessible, physiquement fatigant. Ce sont des traductions allemandes d'auteurs français subventionnées par l'Ambassade. J'y trouve un peu de tout, des prix Goncourt, de la sociologie (l'intégral de Kaufmann !), des poèmes franco-allemands, des critiques de film, des essais d'histoire plus ou moins romancés, des BD avant-gardistes. Trois Proust et deux Ronsard me laissent songeuses : contrairement à Chateaubriand par exemple, ce sont des textes que l'allemand doit un peu dénaturer...
A 18h passées, le CRASIC (comprendre : le service informatique) se manifeste enfin. Mon poste est activé, que la fête commence !
Au quatrième étage s'étend "mon" service. De longs couloirs, un sol gris, des murs blancs, des portes coupe-feu intempestives et des bureaux qui se ressemblent tous, me désorientent passablement ! Mais je repère des stagiaires derrière toutes les portes ou presque. Ce sont autant de festifs partenaires potentiels, impossible de ne pas se réjouir ! On m'attribue le bureau "tout au fond avec les garçons". Deux gars seulement pour une quinzaine de demoiselles...et c'est moi qui suis en première ligne, me voilà ravie !
Grain de sable : mon ordinateur n'est pas prêt (on attend "la réponse de Paris", sic), donc pas d'adresse mail, pas d'accès aux fichiers partagés. M'échoit donc...le classement par ordre alphabétique de la bibliothèque. Intellectuellement accessible, physiquement fatigant. Ce sont des traductions allemandes d'auteurs français subventionnées par l'Ambassade. J'y trouve un peu de tout, des prix Goncourt, de la sociologie (l'intégral de Kaufmann !), des poèmes franco-allemands, des critiques de film, des essais d'histoire plus ou moins romancés, des BD avant-gardistes. Trois Proust et deux Ronsard me laissent songeuses : contrairement à Chateaubriand par exemple, ce sont des textes que l'allemand doit un peu dénaturer...
A 18h passées, le CRASIC (comprendre : le service informatique) se manifeste enfin. Mon poste est activé, que la fête commence !
samedi 18 janvier 2014
Trois supermarchés plus tard
De toute évidence quelques courses s'imposent, surtout que demain dimanche tout est fermé. Armée de ma (longue) liste, je pars en courses le cœur léger. Au rayon fruits et légumes, facile et instructif : le mot allemand illustre directement ce qu'il désigne. Ailleurs cela se corse : impossible de deviner que la cannelle recherchée est "Zimt". Ma liste a été établie en France, et il faut se rendre à l'évidence : non, pas de pâte feuilletée ici, ni de gruyère rapé. Pas de yaourts en pack de 8 non plus, ni même de 4, ni même de 2, ils ne se vendent qu'à l'unité (c'est vrai c'est tellement plus pratique). En revanche on trouve sans effort saucisse, saucisson et ô surprise camembert. Mais c'est le rayon cosmétique qui me donne le plus de fil à retordre. Rien ne ressemble plus à une eau micellaire qu'une lotion tonique, à moins de lire convenablement les étiquettes...qui ne sont pas dans mon vocabulaire. Je repars, un peu au hasard, avec un Reinigungsmilch à la rose (dont finalement je me déclare satisfaite) L'échec du jour : une carte SIM allemande certes, mais impossible d'appeler avec car c'est seulement une carte internet. La prochaine fois (lundi) je lirai les petits "Hinweis" en bas à droite !
Aller simple
Pour le grand départ de sept mois, l'avion était difficilement envisageable. Le poids et le nombre des bagages est déjà dissuasif, et ma tranquillité détendue en toutes circonstances aériennes (euphémisme) a emporté la décision. Voilà donc le train de nuit.
De Paris gare de l'Est à Berlin Hauptbahnhof on compte presque treize heures de voyage. Mais la couchette de première est un délice : un vrai lit aux draps blancs vous tend les bras... Ma compagnonne de cabine, comme presque tout le train, est une sympathique Allemande. Elle rentre quelques jours chez elle, au milieu de son année de service civile à Paris. Petite mésaventure à minuit passé : je pars aux toilettes, oubliant sereinement que la porte se verrouille de l'intérieur. A mon retour, pas d'autre choix que de quémander ses clés au chef de wagon (qui bien sûr ne pipe pas un mot de français). Au matin de cette nuit pas si mauvaise, le petit déjeuner est servi au lit. Merveille qu'un thé vert menthe devant le lever de soleil rose sur la banlieue de la ville... J'ai savouré : le débarquement des 35 kg de bagages a été une autre paire de manches !
De Paris gare de l'Est à Berlin Hauptbahnhof on compte presque treize heures de voyage. Mais la couchette de première est un délice : un vrai lit aux draps blancs vous tend les bras... Ma compagnonne de cabine, comme presque tout le train, est une sympathique Allemande. Elle rentre quelques jours chez elle, au milieu de son année de service civile à Paris. Petite mésaventure à minuit passé : je pars aux toilettes, oubliant sereinement que la porte se verrouille de l'intérieur. A mon retour, pas d'autre choix que de quémander ses clés au chef de wagon (qui bien sûr ne pipe pas un mot de français). Au matin de cette nuit pas si mauvaise, le petit déjeuner est servi au lit. Merveille qu'un thé vert menthe devant le lever de soleil rose sur la banlieue de la ville... J'ai savouré : le débarquement des 35 kg de bagages a été une autre paire de manches !
jeudi 2 janvier 2014
Etrange colocataire
Wg-gesucht est LE site de recherche de colocations en Allemagne, l'indispensable, l'incontournable pour tout étudiant quêtant logement berlinois. J'épluche une folle quantité d'annonces...à l'attractivité variable ! Petit florilège des coloc' où je n'irai pas :
"Deux amies cherchent une troisième jeune femme. Déjà quatre chats, nous serions heureuses d'en accueillir un cinquième"
"Homme seul, 37 ans, cherche jeune fille"
"Jeune femme cherche végétarienne comme elle pour échanger des recettes de cuisine"
"Bonjour, voici les photos du magnifique appartement que nous proposons à la location. Etant actuellement en Angleterre, merci de nous envoyer par Western Union les trois premiers mois de loyers ainsi que deux mois de caution. Nous vous enverrons alors l'adresse et les clés"
"Hommes de 23 et 24 ans cherchent jeune femme ordonnée et sachant cuisiner"
"Entièrement meublé : un matelas, une chaise, une table, une étagère"
"Deux jeunes femme en cherchent une troisième. Nous n'organisons jamais de party, mais nous aimons regarder des séries et tricoter ensemble"
"Une place est disponible dans notre appartement de six personnes. Nous avons entre 4 et 59 ans"
"Deux amies cherchent une troisième jeune femme. Déjà quatre chats, nous serions heureuses d'en accueillir un cinquième"
"Homme seul, 37 ans, cherche jeune fille"
"Jeune femme cherche végétarienne comme elle pour échanger des recettes de cuisine"
"Bonjour, voici les photos du magnifique appartement que nous proposons à la location. Etant actuellement en Angleterre, merci de nous envoyer par Western Union les trois premiers mois de loyers ainsi que deux mois de caution. Nous vous enverrons alors l'adresse et les clés"
"Hommes de 23 et 24 ans cherchent jeune femme ordonnée et sachant cuisiner"
"Entièrement meublé : un matelas, une chaise, une table, une étagère"
"Deux jeunes femme en cherchent une troisième. Nous n'organisons jamais de party, mais nous aimons regarder des séries et tricoter ensemble"
"Une place est disponible dans notre appartement de six personnes. Nous avons entre 4 et 59 ans"
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