Pour le grand départ de sept mois, l'avion était difficilement envisageable. Le poids et le nombre des bagages est déjà dissuasif, et ma tranquillité détendue en toutes circonstances aériennes (euphémisme) a emporté la décision. Voilà donc le train de nuit.
De Paris gare de l'Est à Berlin Hauptbahnhof on compte presque treize heures de voyage. Mais la couchette de première est un délice : un vrai lit aux draps blancs vous tend les bras... Ma compagnonne de cabine, comme presque tout le train, est une sympathique Allemande. Elle rentre quelques jours chez elle, au milieu de son année de service civile à Paris. Petite mésaventure à minuit passé : je pars aux toilettes, oubliant sereinement que la porte se verrouille de l'intérieur. A mon retour, pas d'autre choix que de quémander ses clés au chef de wagon (qui bien sûr ne pipe pas un mot de français). Au matin de cette nuit pas si mauvaise, le petit déjeuner est servi au lit. Merveille qu'un thé vert menthe devant le lever de soleil rose sur la banlieue de la ville... J'ai savouré : le débarquement des 35 kg de bagages a été une autre paire de manches !
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