La Tanzfabrik a reçu une seconde visite hier pour tester le cours de contemporain. Evidemment G. et moi étions en retard, pour un cours au quatrième étage de l'arrière bâtiment. En récompense nous nous sommes changées dans la cage d'escalier, mal chauffée qui plus est...bref. Le prof est un Asiatique anglophone qui, avec sa barbichette tressée, me fait irrésistiblement penser à un vieux sage "yogiste". Il mitonne des enchaînements au sol très mobiles. Renforcement musculaire et étirements sont subtilement intégrés. Ils passent pour ainsi dire inaperçus, tant on travaille le lié, le glissé, le fondu. Je me prends immédiatement au jeu, oubliant les réflexes du classique.
Autre attrait du cours, les élèves sont détendus. Un tiers de garçons, un tiers de tatoué.e.s, soit le comble du non-conventionnel dans une école de danse parisienne ! Nous faisons la connaissance d'O., jeune Français installé ici. Le froid ne poussant pas à bavasser indéfiniment sur le seuil, rdv pris la semaine prochaine, même heure, même cours !
Mais je n'ai décidément pas l'habitude de ces nouveaux appuis... Je finis le cours complètement épuisée. Et ce matin de belles courbatures m'attendent, y compris des muscles qui n'y sont d'ordinaire pas sujets. Pour reprendre une formule convenue, "c'est que j'ai bien travaillé" !
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