Dorothy Iannone, Courting Ajaxander, 1990 |
Le musée commence à l'extérieur, avec une sculpture évoquant des chaînes brisées et des lettres jaunes au sol. Je ne saisis par le rapport entre ces deux morceaux, mais individuellement l'effet est assez réussi. Le musée qui déborde de ces murs est une idée intéressante. A l'intérieur, je découvre la rétrospective consacrée à Dorothy Iannone, intulée "This sweetness outside of time". Le nom de me dit rien, et prête à tout, j'entre dans la première salle. L'univers est très coloré, avec des contours nets, et marqué par une hyper-sexualisation des corps. L'exemple de la photo est de loin le plus "soft". Le premier contact est assez abrupt, mais une poésie née du rêve et de la fantaisie émerge parfois.
Les collections permanentes s'étendent de 1880 à nos jours. Il y a en effet les bizarreries annoncées, au premier rang desquelles le Pulvarium (Jenny Michel und Michael Hoefel, 2005-2007), qui épingle des centaines de moutons de poussières à la manière de papillons. On trouve aussi cette portion d'art qui se contente de nommer "Chaise" un bloc de béton. Mais les œuvres autour de Stunde Null et de la Reconstruction sont intéressantes, d'autant plus que c'est un moment crucial de la pensée allemande. Et puis parfois, je m'arrête et regarde, sans autre plaisir que celui de regarder, parce que quelque chose s'exprime : ce musée n'usurpe pas son nom.
Karl Hagemeister Birkenwäldchen im Herbst, 1893 |
Fred Thieler Hommage à Tiepolo, 1965 |
Hans Tisha, Brausende Hochrufe, 1982 |
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