Impossible de rester enfermée avec le soleil qui frappe à mes carreaux. En sortant de la gare ce tag perdu me fait de l’œil.
jeudi 27 février 2014
Dimanche presque printemps
Le thermomètre flirte avec les 15°C, et un air de printemps souffle sur la ville. Je pars courir le long du canal. Les enfants ont perdu leur bonnet, quelques touristes attaquent une glace et les jeunes cygnes lissent leurs plumes neuves.
Impossible de rester enfermée avec le soleil qui frappe à mes carreaux. En sortant de la gare ce tag perdu me fait de l’œil.
Pour rejoindre G. et D. au bord du fleuve je longe l'East Side Gallery. Ce tronçon toujours debout a été, à l'occasion des 20 ans de la chute du mur, tagué par des artistes. Le graff le plus célèbre est sans doute le baiser entre Honecker et Brezhnev, mais il est loin d'être isolé. Je suis déçue de constater combien ces œuvres ont été dégradées.
J'arrive au Yaam, un endroit difficile à qualifier. Il regroupe une piste de squat board, des boui-boui africains, des bars, une plage avec sable et hamacs, le tout sur la Spree. Ce collectif est réputé pour son ambiance détendue...et la menace de fermeture qui plane régulièrement. De conversations avec/sur les canards en séances de pré-bronzage, l'après-midi s'écoule heureusement. Mais le soir de février nous rattrape.
Nous échouons alors dans un bar à Schlesisches Tor. Je suis si pressée de me mettre au chaud que j'ignore son nom. Mais ses tags noirs et sa lumière rose créent une ambiance festive et nocturne du meilleur effet.
Impossible de rester enfermée avec le soleil qui frappe à mes carreaux. En sortant de la gare ce tag perdu me fait de l’œil.
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