Contrairement aux apparences, ce n'est pas un endroit où l'on va en maillot de bain...
Samedi soir C. et moi retrouvons mon amie G. et son amoureux, ainsi que trois de ses coloc' et un camarade classe de Cachan de passage à Berlin. Direction : le Stattbad, un club installé dans une ancienne piscine désaffectée. Il n'y a pas (encore) de queue, à 1h du matin la nuit ne fait que commencer. Il faut avoir 21 ans pour avoir une chance d'entrer. La majorité allemande est fixée à 18 ans, mais (conscients de leurs excès ?) les clubs la rehaussent parfois de leur propre chef. Du haut de mes 21 ans, 6 semaines et 1 jour, je tremble un peu en tendant ma carte...mais je passe. Heureusement que j'ai choisi le deuxième semestre pour venir ici, et non le premier ! C., eu égard à son mètre quatre-vingt-quatre et à sa barbe fournie, entre sur parole. La vie est injuste.
Mais ce n'est qu'un premier obstacle de franchi. On subit une fouille en règle : les appareils photos sont interdits. C'est fréquent, et l'adage "ce qui se passe en boîte reste en boîte" a ses avantages. Mais cet article ne sera pas illustré.
A l'intérieur retentit de la musique techno et électro. Le décor fait beaucoup pour l'attrait du lieu. On se trémousse au fond de l'ancienne piscine, vidée de son eau. Une autre piste de trémoussage est installée au milieu des tuyaux de la machinerie. L'ambiance, surréaliste, est excellente. A 2h30, comme convenu pour être capables de poser un pied par terre le lendemain, nous partons, mais à regret. Dehors une queue de près de 70m s'est formée, l'adresse est connue. J'ai quand même veillé à ce que C. goûte le Club Maté. Alternative locale à la bière, proche du Red Bull, c'est un énergisant au goût frais et pétillant qui m'a immédiatement conquise. Deux euros la bouteille en club, à quand des prix pareils à Paris ?!
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