A l'aller, mes compagnons sont un vieux Chinois et une jeune fille. J'ignore encore s'il fallait leur parler en allemand ou en français : le premier avait un fort accent et un gros rhume, la seconde n'a pas ouvert la bouche. En sus, le train a eu du retard, et j'ai bouclé mon périple en 15h, pas moins.
A Paris, une journée, une photo :
Vendredi : Saint-Valentin |
Samedi : sélection dans la sédimentation maternelle de vieux rideaux. Ici mes "nouveaux" rideaux, pile à la bonne taille ! |
Dimanche : Onéguine à l'Opéra, avec Tata D. |
Le retour est plus sympathique. Je partage la cabine avec trois Brésiliens. Seule une fille parle un peu français. Je lui traduis l'allemand qu'elle traduit ensuite en portugais : conversation animée ! Une Française plus âgée que moi, chargée comme un baudet, est là aussi. Je lui donne une trentaine prématurément vieillie. Elle travaille dans le cinéma, et part six semaines à Berlin, où elle a trouvé un boulot d'assistante de caméra. Autant de personnes avec qui je n'aurais jamais lié connaissance en un autre lieu.
La nuit fut de qualité approximative, mais outre ma jeunesse j'ai pour moi le temps radieux qui m'attend à l'arrivée. Je décide de rejoindre l'ambassade à pied, et de profiter du soleil tout juste levé sur la Spree et ses ponts, derrière le Bundestag :
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