Une amie m'avait recommandé ce musée : "les œuvres sont vraiment chouettes, et la visite dure une heure et demi". Parfait pour ce samedi, qui avait déjà vu passer la grasse mat', le footing, le ménage et les courses. Me voilà donc de retour dans l'Île des musées. Le fronton donne le ton :
Der deutschen Kunst.
De la réorganisation des musées après la réunification, la
Alte Nationalgalerie (à ne pas confondre avec le
Altes Museum) s'est vu confier les œuvres du XIXème et du début du XXème siècle. Ce sont essentiellement des collections de peinture, mais quelques sculptures sont également exposées là.
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L'original en marbre du groupe des Princesses Louise et Frédérique de Prusse, de Schadow (1795-97) |
Le rez-de-chaussée remet en cause ce qui me paraissait, à moi qui ne compte plus mes visites à Orsay, une évidence : non, les Français n'ont pas l'exclusivité de la peinture du XIXème. La plupart des noms, à ma grande honte, me sont parfaitement étrangers. Pourtant Friedrich et Menzel remplissent à eux seuls plusieurs salles. Je m'instruis - et ouvre grand mes mirettes, il y a des merveilles.
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La Vague, Courbet, 1870 |
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Im Etappenquartier vor Paris, Werner, 1894 |
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Petite scène devant la chambre mortuaire, Beckmann, 1906 |
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L'après-midi des enfants à Wargemont, Renoir, 1884 |
La muséographie est étonnante, je doute que le bâtiment ait été dès l'origine conçu pour exposer des œuvres. Les toiles sont dans deux galeries parallèles reliées à trois reprises par des salles transversales. Impossible alors de voir les tableaux dans l'ordre prévu ! Et ces petites salles rondes en enfilades, avec leurs frises délicates, rappellent davantage de petits salons particuliers.
Je viens tout juste de monter au premier étage quand retentit la sirène de la fermeture. Je ne peux qu'apercevoir les impressionnistes français. Voilà 2h que je suis là...et il va pourtant falloir que je revienne !
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